Francisco de Goya. La vérité et le temps.1812
Musée de Stockolm.
Francisco de Goya, peintre graveur espagnol, grand admirateur de l´oeuvre de Velazquez, il devint à son tour une référence pour Manet et Picasso.
[C]e qui appartient en propre à Goya, c'est (…) son mode de sentir et de comprendre, sa mise en scène qui n'a pas d'analogie, ses intentions absolument neuves, cette curiosité ardente qui le pousse en avant pour pénétrer jusqu'aux entrailles mêmes du sujet, lui faisant rendre tout ce qu'il peut, l'épuisant jusqu'à la lie, et le présentant toujours dans son paroxysme.
- Goya, sa biographie et le catalogue de l'oeuvre, Charles Yriarte, éd. Henri Plon, 1867, p. 4
Goya n'est pas seulement un Espagnol, c'est l'Espagnol ; il n'est pas un Aragonais, c'est l'Aragonais ; il a toutes les qualités de sa nation, comme il en a tous les défauts ; il est chevaleresque, plein d'illusion, irascible, intolérant, inégal, entêté et loyal ; il déteste l'étranger, persécute l'ignorance et la barbarie, et donne lui-même les exemples les plus étranges de fanatisme politique.
- Goya, sa biographie et le catalogue de l'oeuvre, Charles Yriarte, éd. Henri Plon, 1867, p. 29
Source Wikiquote
Merci de me faire mieux connaître Goya, dont je n'ai que des clichés quelque peu scolaires...
RépondreSupprimerBonne journée, Alba !
Une peinture blanche de la période noire, personnifiant le Temps, la Vérité et l'Histoire.
RépondreSupprimerLa position assise de l'Histoire se justifie par son occupation : difficile d'écrire l'Histoire debout ! d'autant plus qu'elle s'appuie sur de précédents écrits qu'elle maintient ouverts avec son pied.
Un très beau tableau dont j'aime beaucoup la lumière, tant picturale qu'allégorique du rôle de l'Histoire. Une allégorie qui représente la difficulté à retranscrire des faits dont les témoins ne sont pas souvent d'accord entre eux, ce qui fait que l'Histoire ne figure pas parmi les sciences dites "exactes".