vendredi 4 novembre 2011

Federico Garcia Lorca (Fuente Vaqueros (Granada) 1898 - 1936 Viznar (Granada)

Federico Garcia Lorca

Federico Garcia Lorca, poète, dramaturge espagnol, peintre, pianiste, compositeur.
Un artiste que j´admire beaucoup, mort à 38 ans, fusillé durant la guerre civile.
Vous connaissez certainement ses poésies, son théâtre (la casa de Bernarda Alba).


J´aime particulièrement ses dessins.
Cette femme représente tout à fait l ´Espagnole du début du XX ème siècle avec sa mantille, son éventail décoré, ce regard perçant, la position de la tête indiquant qu´elle écoute une autre personne sans grand intérêt, il me semble.
Et le soleil, ne l´oublions pas, présent, si présent dans ce pays.

6 commentaires:

  1. Moi aussi, j'aime beaucoup Lorca, Alba, c'est grâce à lui, je crois, que j'ai appris à aimer la poésie, au lycée.
    Ah, "Llanto por Ignacio Sanchez Mejias" !
    Je connaissais moins ses dessins, merci de nous les faire connaître !

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  2. Verde, verde,
    que te quiero verde
    Verdes ojos, verdes ramas,
    El barco sobre la mar
    El caballo por la montaña.

    Vous savez, Alba, j'ai étudié l'espagnol pendant cinq ans, car cette langue était, au même titre que l'anglais, obligatoire pendant les cinq années du secondaire (13 à 17 ans). Ces vers de Lorca me sont restés en mémoire et j'espère n'avoir pas fait de fautes d'orthographe, car je lis encore assez facilement l'espagnol, mais, comme je parle l'italien beaucoup plus souvent, l'oral est moins facile.

    Je ne savais pas que Lorca dessinait...

    Portez-vous bien et bonne fin de semaine

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  3. Merci de votre passage Norma, Marie-Josée.

    Dans une brocante, j´ai trouvé une splendide biographie (ce qui est rare) sur Lorca et voilà je me suis remise à le lire, à regarder ses dessins, tout un bonheur, d´ailleurs je prépare un billet pour cielbleudecastille sur lui.

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  4. Je me souviens aussi d'avoir étudié ces beaux vers en cours d'espagnol ... j'y trouvais une étrangeté puissante, une émotion sourde. ce dessin surprend par sa simplicité et le finesse des traits, je ne connaissais pas les dessins du poète, merci à toi pour cette découverte !

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  5. ...Le saint chante dans le verre
    éphèbe aux trois mille nuits,
    il sent bon l'eau de Cologne
    et les fleurs sont loin de lui.

    La mer danse sur la plage
    un poème de balcons.
    Sur les rives de la lune
    plus de voix et moins de joncs....

    Je ne savais pas moi non plus qu'il dessinait.

    "On le vit marchant entre des fusils
    Par une longue rue
    Qui donnait sur la campagne froide
    de l'aube, encore sous les étoiles.
    Ils tuèrent Federico
    Alors que pointait la lumière.
    Le peloton de bourreaux
    N'osa pas le regarder au visage.
    Tous fermèrent les yeux ;
    Ils prièrent...Dieu lui-même ne te sauverait pas...
    -Federico tomba mort
    - du sang sur le front, du plomb dans les entrailles
    -... C'est à Grenade que le crime eut lieu,
    Vous savez - pauvre Grenade ! - dans sa Grenade !
    [...]
    On les vit s'éloigner...
    Taillez, amis,
    Dans la pierre et le rêve, à l'Alhambra,
    Une tombe au poète,
    Sur une fontaine, où l'eau pleure,
    et, éternellement dise :
    Le crime eut lieu à Grenade... dans sa Grenade !

    Antonio Machado

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  6. Merci chères blogueuses, je vois que nous partageons la même admiration pour ce poète hors du commun, avec une sensibilité immense et une maîtrise de la langue castillanne incomparable.

    Je relis toujours ses poèmes avec bonheur.

    Naturellement, je préfère les lire en espagnol, ses mots chantent plus et prennent, palpent cette atmosphère que lui est un des seuls à nous faire partager.

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